
“Lorsqu'une chose évolue, tout ce qui est autour évolue de même.”
Il est grand temps de faire changer mon environnement. Je me suis retrouvé piégé par les règles d’un jeu que j’ai moi même dictées il y a une année plus ou mois. Pour sortir de là il m’est nécessaire de prendre une mesure drastique pour redéfinir les règle de ce jeu.
À commencer par mon site internet. Mon exposition publique. Simplifier, écrémer, épurer. Que se soit sur le plan visuel que le plan technique. Une page unique. Pas de commentaire, pas de page de contact, pas de newsletter. Une simple vitrine.
Octobre 2024

🎥 Avoriaz 2023 – 2024
La saison de ski touche à sa fin. J’ai rentabilisé l’achat de Intsa360 X3 à défaut d’amortir mon abonnement de ski. J’aurais aimé faire plus de snowboard en groupe mais ça ne m’as pas empêché d’apprécier ma saison.
Octobre 2024

📷 15 Mars 2024 Happy Hour
Vendredi dernier, Le Happy Hour Bar accueillait les DJ’s Gardna & DJ Bish .
Mars 2024

📷 Janvier – Album #004
Je n’ai pas vraiment fait beaucoup de photos durant ce mois de Janvier. Seulement une 10aine de jours de photos.
À vrai dire, j’ai attribué mon temps dans la finalisation et publication de mon court métrage. Mis en ligne le 18 de ce mois-ci. Un projet de finalisé, un peu plus de temps pour faire du sport. Et l’envie de faire des photos des sports. Je me suis posté quelques instants un jour ensoleillé au snowpark et je ne fût pas déçu de mes images.
Février 2024

🎥 Les Mots Non Dits
Les Mots Non Dits, un court métrage écrit, réalisé et monté par mes soins. Un exercice pour moi, une opportunité de toucher à toutes les facettes de cette passion qui est la vidéo.
Perfectionniste, à plusieurs reprise l’abandon du projet n’était pas loin. Un projet fini avec quelques lacunes est mieux qu’un projet parfait mais incomplet.
Janvier 2024

Qui veux voyager loin ménage ses blessures.
À nouveau on se dit au revoir, on se connecte
une dernière fois, un dernier touché, la dernière bise et un dernier regard. On se dit adieu
sachant qu’on ne se reverra pas avant plusieurs mois, parfois même sans être sûr de se revoir un
jour.
Bien trop souvent j’ai dû traverser cette épreuve. Quitter ce qui a été
construit.
Je suis parti une fois de plus et les adieux constituent le revers de la médaille. Difficile est la décision d’être loin de ceux que l’on aime. Je n’en oublie pas pour autant ces personnes. Qu’ils soient simple connaissances, amis ou même devenu famille.
Si parfois la solitude peut se faire sentir, il m’est possible d’évoluer dans différents cardes. Que ce soit les collines à perte de vue dans le Gers, les vagues de Lacanau dont le sable des plages se trouvent encore dans mes affaires 5 mois plus tard, où à présent travailler dans un bar de piste de ski et pouvoir profiter de la montagne, sa neige et ses paysages. Je trouves toujours mon compte. J’accepte mon tempérament d’Hermite. La solitude n’as plus aucune valeur face à la beauté d’un couché de soleil sur les vagues ou la montagne. Dans l’unité avec le présent plus rien d’autre n’as de valeur.
Puisse-t-on se revoir un jour et vivre un instant de présent ensemble.
Décembre 2023

📃 Quelques jours à Genève
Dernièrement je me suis rendus un peu moins d’une semaine à Genève. Pour y voir la famille et quelques amis qui y résident.
Le jour de mon arrivée je fût invité chez un
ami pour y boire un verre. Cet événement m’as donné l’occasion de renter chez moi à pied de
nuit.
C’est une activité que je faisais souvent lorsque je vivais encore en ville. Petite
balade de nuit.
Sur mon trajet retour, dans le silence de la nuit et sous les lumières
publiques éteintes, j’ai ressentis, malgré l’heure tardive et la ville qui sommeille, cette
énergie électrique au loin. Une fourmilière qui grouille. L’activité des citadins stressé jusque
dans leur sommeil.
Je me suis rendu en centre ville pour y faire quelques achats. Un petit bain de foule matraquée par les fêtes de Noël déjà installées en Mi-Novembre. Les magasins se parent d’un voile de pseudo magie de Noël alors qu’on les entends hurler au nom de la consommation. Cette hypocrisie de fin d’année mélangée à la pression des individus crée un cocktail d’ambiance qui se marie particulièrement bien au gris de la ville.
Sur la route aussi, les automobilistes sont expressif. Ils sont tous seul dans leur monde. Les voitures vont vite, coupent les voies, portent peu d’attentions aux autres usagers de la route. Le sentiment de stresse se fait ressentir tout particulièrement aux heures de pointe, quand les employés s’empressent de rentrer chez eux. J’ai pu observer une camionnette d’entreprise s’engager dans une station essence pour remonter la file de bouchon et se réengager sur la même voie bouchonnée. Cette manœuvre dans le seule but de gruger une ou deux minutes. Chaque centimètre est bon à prendre pour arriver avant ton voisin.
Si ce n’est pas les conducteurs de véhicules
motorisés qui mettent et se mettent en danger, c’est bien au tour des vélos de le faire. Sur un
axe principale, une route à deux doubles voies, aux heures d’affluence, 19h. Sur la droite il
est possible de se déporter pour bifurquer à l’intersection suivante. La piste cyclable
continuant tout droit traverse donc cette troisième voie.
C’est dans ces conditions que
j’ai vu, sur un vélo équipé d’un seul siège bébé, un adulte transporter deux enfants en plus de
deux gros sac Ikea.
Dangerosité et ignorance qui me rappellent à moi-même que je suis le seul maître de ma sécurité. J’ai l’impression que le monde ici à perdu contact avec la réalité. Pris dans le tourbillon de la routine et la peur de rater le prochain point de rendez-vous.
Je repars de Genève un peu gris, mais content tout de même. J’ai vu des être qui me sont cher et accomplis la totalité de ma liste de choses à faire.
Novembre 2023

📃 Rando Stockhorn
Alt. 2’190m 24.3 KM
Le Stockhorn est un sommet des Alpes bernoises. Culminant à 2’190m d’altitude, j’ai décidé de commencer son ascension au départ de Reutigen. Petit village se trouvant à 622m d’altitude. Ici, les panneaux annonçaient 5h30 de marche pour atteindre le sommet en 10km. Autant vous dire qu’en 4h45 j’ai plié l’affaire. Sans déduire les pauses.
J’ai donc demarré mon de Reutigen [10h10 alt.622m] et pris la direction du haut du village. Le temps de m’habituer et d’ajuster mon nouveau sac de trek j’arrive à un premier panneau en bois, indiquant la direction. Le chemin est simple à suivre. Parsemé de panneau « Swiss Walking Path » Blanc-Rouge-Blanc, ce qui correspond à du T2 et T3 en niveau de difficulté.
[10h26 alt.680m] Je m’engage sur une petite route de gravier et me prépare à entrer dans la forêt. Mon sac à dos est bien placé, bien équilibré. En appuis uniquement sur mes hanches et mes omoplates, il laisse l’air circuler le long de mon dos.
À vrai dire, j’ai du poids la dedans et mon système commence à chauffer. Je commence à suer mais pas dans l’effort. C’est un peu une remise en route et en même temps un check de mon état physique. L’épreuve est de monter tout mon matériel tout en haut. Et dans mon sac, un Forclaz 50+10L – MT900 Symbium, j’y ai mis : mon DJI mavic air, trois batteries, sa télécommande, une petite powerbank, ma insta360 X3, son stick et deux batteries. Mes papiers et clés de voiture. Une veste polaire ainsi une paire de chaussettes et un t-shirt de rechange. J’ai aussi pris de quoi me sustenter en chemin, au total quatre sandwichs, je ne sais toujours pas pourquoi j’en ai fait autant. 2,5 litres d’eau et un thé froid de la migros, un demi-litre. 3 bananes et une plaque d’ovomaltine. Mon téléphone, mon couteau et mon bâton de marche.
J’avance bien, je suis content. Le chemin de gravier se transforme en route de forêt non entretenue qui elle à son tour se change en chemin pédestre. Je suis ma route jusqu’à la sortie de la forêt à peine moins d’une heure après mon entrée. [11h22 alt.1133m]
Un pâturage s’ouvre à moi, les vaches au loin se font savoir au son de leur cloche. Au-dessus de la cime opposée, la montagne se cache derrière un nuage. Je m’y arrête brièvement prendre une gorgée d’eau et découvrir les supports de gourde de mon sac. Je l’aime un peu plus. Je reprends mon chemin toujours marqué par le drapeau Blanc-Rouge-Blanc.

[11h50 alt.1272m] Arrivée à Lengeberg. Une fois la petite ferme contournée, je traverse la route pour continuer dans le pâturage suivant. Là, je rigole un peu moins. C’est un pâturage bien plus en pente que le début de mon voyage, mais surtout les fermiers l’ont puriné il y a peu. L’odeur n’est pas au rendez-vous des petites fleurs, mais surtout le tracé est estompé sous une fin couche brune qui m’as valu de me perdre et me retrouver plus haut que la sortie du pâturage. La route retrouvée, j’en ai profité pour y faire ma première photo 360.
Je ne m’attarde pas et reprends ma direction de Matte.
[12h25 alt.1563m] Matte, dernier bâtiment de cette rando accessible en voiture sur route bétonnée. Comme tout bon alpage, il y est possible d’y acheter du fromage en libre-service.
Pas de fromage pour moi, je profite des tables et bancs à disposition pour manger un sandwich. Je vous rappelle que j’en ai quatre au total. La vue y est déjà très belle. Un peu de thé froid et deux carrés de chocolat ovomaltine, plus tard, je me remets en route sur un chemin de gravier jusqu’à Steinig-Nacki [12h53 alt.1613m]. À partir de là, le chemin n’est que terre et cailloux. Les nuages se dissipent, laissant entrevoir mon prochain objectif, le col de Frugge. Le soleil pointe le bout de son nez. Je regrette d’avoir oublié mes lunettes de soleil. Il y a des marmottes ici et là.

J’atteins Frugge. [13h44 alt.1955m] D’ici je vois mon objectif final. Le panneau annonce encore 1h15 de trajet et le sommet semble tellement loin. Je dois d’abord redescendre dans la cuvette pour remonter en face. Cette vue est un peu décourageante. Je dois d’abord descendre plus d’une centaine de mètres d’altitude avant de pouvoir amorcer la dernière montée.
Arrivé au pied du Stockhorn [14h06 alt.1830m], il ne me reste qu’un dernier effort de 360m de dénivelé. L’effort et dur, la première section se fait sur la face EST qui est très escarpée, le chemin pas très large et les pierres pas stable. Une roche qui s’est délogée de plus haut dévale à toute vitesse le fond de la vallée, rebondissant sur d’autres pierres dans un fracas qui passerait l’envie même au plus fou de se mettre sur son chemin.
Une fois arrivé sur la face sud, le sentier est bien plus sécurisant. Large et entretenu, il est prévu pour du passage. Directement sous les lignes du téléphérique. Oui, pour les plus flemmards, il y a la possibilité de monter en véhicule, mais je trouve que le goût du sommet n’est pas le même que si l’on monte à pied.

[14h50 alt.2190m] Après 4h40 de trajet je suis enfin au sommet. La vue y est imprenable. Au NORD, Thoune, sous les nuages. Par contre toute la vallée sud-est baignée par le soleil.
Je prends le temps d’admirer la vue, toujours sans mes lunettes de soleil. Je me dis que j’aurais peut-être dû prendre de la crème solaire.
Je mange une banane, fini mon thé, prends quelques photos panoramiques. J’enfile mon sac à dos et je rentre chez moi par le même chemin pris à l’aller. Il est 15h20.
La fatigue se fait sentir. Je me tape les pieds dans les obstacles et si je m’arrête ma jambe droite tremble. Je ralentis mon rythme et me concentre dans chaque pas. J’ai encore 300m de dénivelé positif pour atteindre Frugge.
La descente se fait lentement, mais sûrement. Je passe les checkpoints tranquillement. Le corps me fait signe qu’il arrive en bout de course, le reste se fera au mental.
En rejoignant la route un peu au-dessus de Lengeberg, je prends la décision de ne plus continuer sur le chemin de rando et finir mon trajet par la route. Il est légèrement plus long, mais j’y ai moins de risque de me blesser vu mon état de fatigue. Ce chemin fut plus agréable physiquement, mais répétitif et monotone pour l’esprit. Une route de montagne qui redescend jusqu’au village.
J’arrive enfin au village, il est 19h11.
Une boucle de 24,3 kilomètres faite en 9h, 2’196m de dénivelé positif, une bonne fatigue et une grande satisfaction personnelle.
Octobre 2023

🎥 Lacanau 2023
Ma saison d’été 2023 est pour moi une saison très importante. Elle marque un point de dépassement dans ma vie, un nouveau chapitre, une nouvelle ouverture sur l’avenir. Elle m’a forcé à sortir de ma zone de confort à bien des niveaux. Une occasion pour moi de mettre en pratique toutes les leçons de vie qu’il m’a été inculqué depuis Novembre 22 et identifier les lacunes. Un environnement de travail plus exigeant. Un paysage social vaste et varié.
Durant mon séjour, j’ai pu agrandir mon parc de matériel, à commencer par un DJI Mavic Air, suivi par un DJI Osmo+. J’ai pu m’amuser avec mes nouveaux « jouets » et récolter près de 225 Go de vidéo. Une petite semaine pour le montage et hop, petite vidéo qui résume plus ou moins bien 5 mois en 2 minutes.
Septembre 2024